escapade mentale

je suis assis, à mon bureau, sensé travailler, me concentrer sur tel ou tel dossier...

mais mon esprit prend le large, dans le vague, divague, dans d'autres ailleurs...

depuis quelques temps, je m'envole un peu plus souvent, un peu plus longtemps chaque jour...

je me déconnecte, loin de ces mirages de la vie de tous les jours...

je laisse mes pensées flotter au loin dans ces contrées imaginaires...

mon corps se laisse oublier, n'étant plus qu'une fine pellicule qui me rattache à ce monde...

j'explore l'au-delà de mes songes intemporels, si fervents d'irréalité...

je plonge dans ces lointains ailleurs si changeants....

kaléïdoscope onirique libre dans l'espace intemporel...

je m'évade....

cet univers lointain

je vole...
m'envole...
au loin...
dans cet univers lointain...
peuplé de rêves...
et de chimères...
là ou l'aube rejoint la nuit...
parcours intiatique...
envolées lyriques...
telles un papillon de nuit...
mon esprit dérive...
sur les brumes de rêves...
paysages sauvages...
contez-moi ces voyages...
qui me font oublier...
ces souffrances...
cet ennui...
de cette vie infame...
de ces gens qui condamnent...
avec pour seul jugement...
la perversité de leur âme....
chers ailleurs...
emmenez-moi...
dans ces contrées lointaines...
lâ ou je serais réellement...
moi-même...

amertume d'un jour de pluie

rentrée...
retour au boulot...
pluie...
vent...
mauvais temps...
humeur sombre...
vacances déjà lointaines...
morne journée...
comme si rien ne c'était arrêté...
froid...
travail...
encore et toujours...
la même ritournelle...
piano mécanique détraqué...
rien n'a changé...
s'éloigner de tout ça...
encore...
et toujours...
retour à mes univers...
retour de la noirceur...
retour à mes racines...
douce mélancolie...
donne-moi l'envie...
la force...
et la patience...
d'écrire...
de composer...
de me surpasser...
dans mon univers...
chaque jour...
un peu plus....

se perdre, encore et toujours...

je me noie, encore un peu plus chaque jour, dans mes rêves les plus profonds, dans un imaginaire insondable, si profond que je m'y perds.

mon esprit part à la dérive malgré moi, dans des abysses inconnues, loin, très loin de la réalité du monde telle que vous la percevez.

je joue un jeu de dupe avec moi même, me cachant derrière cette facade qui me pourrit la vie, un peu tous les jours, pour mieux plonger au coeur de mes fantasmes.

ce laisser-aller mental m'évade de cette odeur nauséabonde de faux semblant, que je m'efforce de vivre.

et dans le même temps, mon moi intérieur est déja contaminé par ces relants d'ennui qui rythment mon quotidien..

je laisse mon ame, au diable peut-être, m'emporter loin de ces turpitudes singulières que vous nommez machinalement, mécaniquement, la réalité quotidienne.

je me perds dans les méandres de ce labyrinthe sans fin, dans une autre réalité, voire plusieurs.

ces rêves sont pour moi l'essence même de mon être, de mon moi. sans eux je ne serais rien.

il n'y a que cette dure réalité pour m'empêcher d'aller plus loin, de me décorporer dans ces mondes immatériellement oniriques.

ces mondes dans lesquels je me sens si bien.

où je me sens vivre.

mes mondes à moi...

comme un tourbillon...

une fois de plus, je me suis fait happer par la vie, engourdi du froid du quotidien...
et je me réveille, doucement mais surement,je prend conscience de tout ce que j'aurais pu faire...
j'ai remis les pieds dans le plat, les idées et les envies me sont revenus dans la tête, ça bouillonne, ça tourbillonne, ça foisonne...
ça ricoche dans tous les sens, plein de sensations commes des couleurs, des sons, des idées, des réflections, des envies...
ça n'arrête plus, ça m'accapare intérieurement, même si exterieurement il n'y parait pas.
j'en reviens a ces envies pressantes, que rien n'arrête, ces envies de construire quelquechose de neuf d'original, une musique à l'état brute qui me sors des tripes et qui bouscule tout sur son passage.
c'est tant de choses a la fois que j'en dors mal, tellement je m'ennivre de ces pensées.
ça n'arrête plus...
même écrire devient simple, les mots coulent tous seuls, de mes doigts, de ma bouche, de ma main...
et ce quotidein, toujours omniprésent qui tente de bloquer cette exhubérance de sensations... sans y parvenir, n'arrivant qu'a loger que quelques appartés dans mes songes...
des songes...
ma vie...

prise de conscience tardive.

la vie que je mène ne me convient plus...
je crois qu'elle ne m'a jamais convenue...
j'ai l'impression de devoir renier mon être pour survivre...
de devoir éliminer de moi tous ces rêves incensés, toutes ces utopies...
je me meurt paisiblement pour ne laisser qu'une carcasse vide...
même les sentiments les plus nobles me semblent fades....
je ne vis plus pour rien...
juste survivre en attentand...
une renaissance hypothétique...
juste attendre un autre début...
ou une autre fin...
juste attendre...
je m'ennuie....

insomnie chronique

l'oiseau de nuit est encore debout, il ne dors plus...
il s'explose la tête comme il peut pour ne plus penser, pour laisser le cerveau s'endormir...
mais rien n'y fait...
l'esprit divague au gré des pensées... et rien ne l'arrête...
le corps dis stop, la raison lui dit de s'arrêter... mais l'ame vogue au fil des songes, loin dans cet autre univers si différent...
comme s'il existait une deuxième vie au dela de la vie, comme si autrechose que ce qu'il cotoie existait ailleurs....
un monde peuplé des chimères alcooliques d'au dela des étoiles, un monde étrange et instable, insaisissable, dans lequel les idées aussitôt pensées sont chassées par de nouvelles, un monde immatériel et infini...
et il n'en peux plus l'oiseau de nuit, oiseau de malheur, de ne pouvoir dormir, de cette ame si riche qu'elle le maintient éveillée...
et ces songes dans lesquels il ressace sans arrêt les mêmes rengaines, les mêmes rancoeurs, les mêmes douleurs et peurs... et ou il envisage les plus grands espoirs, fonde les plus grandes victoires, s'imagine tout autre...
puis la pensée s'évanouit et il retombe sur terre, si faible de se sentir si impuissant, si limité dans ces mouvements, là ou son âme s'envole....
et il rêve de nouveau, comme pour mieux s'échapper de cette apesanteur de son corps...
comme un cercle sans fin chaque nuit il refait le monde des milliards de fois... et finit toujour s'abrutir et anesthésier son esprit pour permettre à son corps de se remettre de tant de prouesses....
et enfin il s'endort....
il rêve... de nouveau...
encore....

comme dans un rêve éveillé...

une nuit noire d'encre, le soleil qui eclipse la lune d'un bel anneau.
je cours, accompagné d'une bande d'amis. on court pour sauver nos peaux, sauver nos ames, sauver nos vies...
et on rit, et on se marre, et ça picole dans les coins, comme pour mieux exorciser.
plus on s'enfonce dans les rues obscures, plus la bande se débine, ou disparaît, je ne sais pas.
on franchit des ponts, on passe dans des coupe gorge, on rentre dans des maisons pour s'abriter.
j'ai l'impression de subir le feu enemi, de cette lune qui n'en finit pas de s'enrouler sur elle même.
après avoir passé un perron, nous finissons dans un jardin, franchissant des clôtures. nous ne sommes plus que deux, une jeune fille brune, légère comme l'oiseau, et moi.
on nous surprend et on veut nous chasser, à grand coup de carabine. j'aide la demoiselle à franchir de nouveau les clotures, puis me retourne et aperçoit notre poursuivant qui s'est pris les pieds dans les grillages, derrière le tas de bois.

je saute, je cours et je reviens sur le perron, tout illuminé de néons, ou je rencontre deux savants.
à ma demande, ils m'expliquent qu'il s'agit d'une eclipse annulaire qui va changer la face du monde. la lune commence a réapparaitre... ou peut-être est-ce le soleil car le jour se fait.

je leur annonce que je dois aller me coucher car il se fait jour, que j'ai beaucoup veillé. je rejoint la jolie brune sous les draps et lui souhaite une bonne nuit.

puis je me réveille en sursaut.

ça s'est passé ce matin...

au croisement des routes

un carrefour....

plusieurs choix face à moi...
des routes qui m'emmennent je ne sais où...
je me pose là...
et j'attend...
d'y voir un peu plus clair...
dois-je aller à droite ? à gauche ? tout droit ?
doije prend la route la plus simple, la plus droite ?
ou celle qui grimpe ?
ou celle qui descent ?

j'aimerai toutes les emprunter...
je sais qu'au final elles menent toutes au même endroit...
mais d'une manière si différente.
je sais que je n'y rencontrerais pas les mêmes visages...
que je n'y vivrais pas les mêmes choses...

alors j'attend...

je me suis assis au milieu de ce carrefour...
je me repose de la route qui m'a amené ici...
je regarde un peu en arrière pour revoir tout ce qu'il y a derrière...
et j'attend...

bientôt je vais me lever...
quand je serais décidé à continuer d'avancer...
je ne sais pas encore ou j'irais...
mais quand je le ferais ce sera sans un regard vers le passé...
je prendrais une de ces routes...
ou peut-être couperais-je à travers champs...
je n'en sais rien...

le temps et la reflexion me dicteront la meilleure des routes...
ou peut-être quelqu'un qui me rejoindra à ce carrefour...

capharnaum de pensées...

je cherche mes mots...
je ne sais comment expliquer tout ce qui me traverse l'esprit...
il y a tellement de choses qui tourbillonnent...
des visages, des sentiments, des vies...
toutes plus différentes...
et des choix impossibles...
je suis perdu au milieu de ce capharnaum...
je n'arrive pas à me sortir tout cela de la tête, quoi que je fasse...
et je me plais dans la complexité de ces états de choses...
mon esprit s'évade un peu plus chaque jour...
vers des horisons lointains et indéfinis...

Tornade intérieure

l'oeil du cyclone entoure aujourd'hui ma vie, la tornade s'est formée progressivement, par petites touches. de petits vents de rien se sont regroupés, formant quelques amas de tourments dans ma tête, sans que je m'en rende bien compte.
petot à petit j'ai pris conscience de cette évolution, par petites touches. et mon trouble intérieurs n'ont fait qu'augmenter, me mettant à un point de malaise parfois intolérable.
la tempète a commencé à se former, sans rien pour l'arrêter. aujourd'hui la tempète est devenue un ouragan qui passe un grand coup de balai sur ma vie.
tout change... très vite.
les certitudes et habitudes d'hier ont fait long feu. un renouveau s'amorce, on repart sur un térrain nu, à découvert.
les plus forts blindages ne résistent pas aux vents. il ne reste que moi au milieu de ce maëlstrom d'émotions. et je m'en sens d'autant plus fort.

le temps est venu de tourner la page de la reconstruction et d'envisager un nouveau monde. le miens...

un sacré bout de femme

hier soir, suis allé voir un bon film.
bon comme j'en avait pas vu depuis longtemps...
et au dela de la qualité du film, c'est l'histoire de ce petit bout de bonne femme qui m'a chamboulé.
je vous le conseille vivement...

c'est quoi ce film ?

allez voir ici

une semaine de vacances...

déja passé cette semaine...
elle laisse comme un arrière goût d'inachevé, de ratés, de déception...
pourtant tout devait bien se passer...
mais ma tête n'a pas suivi...
je suis d'humeur plutôt dépressive ces derniers temps...
comme un besoin de couper les ponts avec un quotidien qui me rebutte...
besoin de m'éloigner de tout ce mic-mac-mélo-dramatico-burlesque de ma vie...
j'ai besoin de rêver...
de m'ennivrer de mes songes...
pas de me saouler à l'alcool frelaté de ce quotidien pourri...
besoin de m'envoler loin dans mon esprit...
je décroche...

et bien au-delà...

après des semaines de travail et de fêtes, mon esprit avait besoin d'évasion...
de s'évader de ces contraintes physiques de la vie de tous les jours...
j'ai laché prise sur la réalité..
je me suis envoyé dans les limbes stratosphériques des mondes oniriques...
loin au dessus des nuages des possibles...
envolés les soucis, envolés les questions qui ne servent qu'a repousser l'inéluctable...
autant se créer son monde a soi plutôt que de subir...
séparer le corps et l'esprit...
vivre autrement...
être ailleurs...
ou dans un brouillard perpétuel...
dans la lune...
dans l'espace intersidéral de mes pensées..
et même bien au-delà...

comme une ombre

je vis...
je suis là...
j'agis...
je réflechis...
je mange, dors, ris...
comme tout le monde...

mais je ne suis pas là...
l'esprit ailleurs...
dans un nuage de rêves...
dans les méandres de mon labyrinthe intérieur..
au delà des ombres de moi-même...

une boule au coeur...

autant le dire tout de suite, ça ne va pas...

le pire c'est que personne ne semble s'en rendre compte. Par habitude, les gens te croisent, disent : "bonjour, ça va ?", tu leur répondrait "non" que ça ne leur ferait ni chaud ni froid.

je me sens mal, angoissé, j'ai peur de rentrer chez moi, de ce qui pourrait arriver. j'ai mal au coeur.

je sais qu'il faudrait pas, mais c'est plus fort que moi. je n'y peut rien. elle est là, elle occupe mon esprit et je n'y peut rien.

je ne devrait pas essayer d'imaginer ce qui va se passer, mais c'est plus fort que moi. je sais, c'est dur d'encaisser des trucs comme ça, mais il y a un moment ou il faut affronter les réalités en face, pas leur tourner le dos en attendant que ça aille mieux.

alors patience...

et je souffre en silence, avec ma boule au coeur...

quotidien et imaginaire

juste une place...
un trou dans la vie de tout les jours...
pour me consacrer un peu de temps...
et laisser filer mon imagination...
filer les rêves, la toile de mon équilibre...

juste un temps...
un break dans le continuum...
pour oublier ce qui m'entoure...
et m'enfermer dans ma bulle...
de savon de bien-être...

en pause...

réveil brumeux...
nuit très courte...
cerveau au ralenti...
pas en forme...
besoin de dormir...
dormir...

nouvelle ère pour une nouvelle année

voici donc une nouvelle année qui commence...
sans résolution bien particulière...
juste une nouveau blog.

je sais que certains me rejoindront de mon ancien.
peut-être y aura-t-il de nouveaux lecteurs...
je n'écris pas pour les autres, j'écris pour moi avant tout.

bonne lecture à tous et bonne année...