mercredi 11 juillet 2007

se perdre, encore et toujours...

je me noie, encore un peu plus chaque jour, dans mes rêves les plus profonds, dans un imaginaire insondable, si profond que je m'y perds.
mon esprit part à la dérive malgré moi, dans des abysses inconnues, loin, très loin de la réalité du monde telle que vous la percevez.
je joue un jeu de dupe avec moi même, me cachant derrière cette facade qui me pourrit la vie, un peu tous les jours, pour mieux plonger au coeur de mes fantasmes.
ce laisser-aller mental m'évade de cette odeur nauséabonde de faux semblant, que je m'efforce de vivre.
et dans le même temps, mon moi intérieur est déja contaminé par ces relants d'ennui qui rythment mon quotidien..
je laisse mon ame, au diable peut-être, m'emporter loin de ces turpitudes singulières que vous nommez machinalement, mécaniquement, la réalité quotidienne.
je me perds dans les méandres de ce labyrinthe sans fin, dans une autre réalité, voire plusieurs.
ces rêves sont pour moi l'essence même de mon être, de mon moi. sans eux je ne serais rien.
il n'y a que cette dure réalité pour m'empêcher d'aller plus loin, de me décorporer dans ces mondes immatériellement oniriques.
ces mondes dans lesquels je me sens si bien.
où je me sens vivre.
mes mondes à moi...

jeudi 5 juillet 2007

comme un tourbillon...

une fois de plus, je me suis fait happer par la vie, engourdi du froid du quotidien...
et je me réveille, doucement mais surement,je prend conscience de tout ce que j'aurais pu faire...
j'ai remis les pieds dans le plat, les idées et les envies me sont revenus dans la tête, ça bouillonne, ça tourbillonne, ça foisonne...
ça ricoche dans tous les sens, plein de sensations commes des couleurs, des sons, des idées, des réflections, des envies...
ça n'arrête plus, ça m'accapare intérieurement, même si exterieurement il n'y parait pas.
j'en reviens a ces envies pressantes, que rien n'arrête, ces envies de construire quelquechose de neuf d'original, une musique à l'état brute qui me sors des tripes et qui bouscule tout sur son passage.
c'est tant de choses a la fois que j'en dors mal, tellement je m'ennivre de ces pensées.
ça n'arrête plus...
même écrire devient simple, les mots coulent tous seuls, de mes doigts, de ma bouche, de ma main...
et ce quotidein, toujours omniprésent qui tente de bloquer cette exhubérance de sensations... sans y parvenir, n'arrivant qu'a loger que quelques appartés dans mes songes...
des songes...
ma vie...